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Spider-man : far from home

Bonjour mes petits drones d’attaque ! Aujourd’hui, des patates et un nouveau spidey. J’avoue que j’ai rien suivi depuis Endgame et quand j’ai vu que celui-ci sortait, j’étais pas prête. J’ai vu la bonne appréciation d’un pote sur Facebook donc je me suis laissée tenter. Allons donc voir Spider-man : far from home.

Peter Parker (Tom Holland) est amoureux de MJ (Zendaya) et il a un plan. Il va offrir un bijou et avouer ses sentiments à sa belle lors d’un voyage scolaire. Sauf que Nick Fury (Samuel L. Jackson), des élémentaires et un nouveau super-héros (Jake Gillenhaal) vont foutre la m**** dans son plan bien rodé.

Spider-man : Far from Home de Jon Watts

Oh wow, je suis en déprime quand j’écris ces lignes. Ce film s’il est bof à beaucoup de niveaux, a réveillé mon cœur mou d’adolescente. Et ça, c’po bien.

Donc commençons par ce qui ne va pas. Le film manque d’un antagoniste comme dans le précédent. Ici, même si c’est mon chouchou Jake Gillenhaal, ça ne fait pas le café. Ça se sent à mille bornes, les motivations sont plates voire inexistantes et le plan est pas loin du stupide.

Deuxième chose qui m’a dérangé : les blagues ont un rythme très étranges ! Pour une fois, les blagues tombent à l’eau à cause du rythme. Je n’ai pas compris ce qui s’est passé pour celui-là. Je dis pas « toutes » mais pas mal sont mal rythmées. Et c’est tristoune.

Troisième chose qui va se transformer en avantage (mais que pour celleux qui ont aimé cette partie) : la partie romance. Elle peut sembler prendre tout l’espace par rapport aux combats ou à l’histoire. L’histoire est presque un prétexte pour la romance.

Mais j’avoue que ça m’a touché. Cet amour naissant et naïf et niais. En plus, Tom Holland est sa petite bouille et Zendaya sont parfaits dans leur rôle. Je suis gaga, je l’avoue.

J’ai donc beaucoup aimé toute la partie qui parle de sentiments amoureux, à l’adolescence, consenti, gentil, mignon, tout plein de sucre. Même si j’aime pas les romances, certaines sont mignonnes et on a envie de pousser les protagonistes. En plus, là, ils donnent pas trop envie de les claquer parce qu’ils osent pas. Cest bien dosé, ça par contre.

L’autre point cool du film est qu’il évoque la difficulté à devoir choisir entre normalité (surtout à l’adolescence) et les engagements pris. C’est bien d’avoir des super-pouvoirs, encore faut-il avoir envie de les utiliser. Spidey tient tête pas mal du temps à cette injonction mais comme nous sommes dans un film d’héros, son destin le rattrape. C’est rare de voir aussi poussé et vivant cet aspect de la vie de héros/héroïne.

Comme c’est un Marvel, et malheureusement, je n’ai pas grand chose à dire sur la musique (une sort du lot) ni sur les décors ou la lumière. Ils ont tenté un truc avec les illusions qui se suivent, perso, je trouve ça cool même si moins réussi que d’autres mais je ne sais pas expliquer pourquoi.

Bref, un film pour les cœurs mou, donc à voir si vous aimez ça ou si vous êtes dans la bonne période !

Portez-vous bien !

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