coco

Coco

Bonjour mes petits crânes ! Aujourd’hui, partons pour la fête des morts avec Coco, le dernier de Pixar. Je ne retrouve pas l’engouement que j’avais au début de Pixar et je ne saurais pas expliquer pourquoi. Inside Out était sympa mais je n’ai pas trouvé ce que d’autres ont trouvé. Bref, alors Coco ?

Coco est une jeune femme qui voit son père partir chanter alors que sa mère reste et s’occupe d’elle. Ensemble, elles vont faire prospérer une boutique de cordonnerie. La lignée fera maintenant des chaussures et détestera la musique. Sauf que Miguel (Anthony Gonzalez (VIII)) aime la musique et veut devenir musicien, comme son idole Ernesto de la Cruz. Le jour de la fête des morts, il va passer de l’autre côté pour obtenir la bénédiction de cet ancêtre artiste et ainsi pouvoir rentrer dans le monde des vivants.

Le premier point et qui est indéniable est la qualité folle de l’animation. Je me suis étonnée à plusieurs reprises de la qualité de la 3D. Normalement, je ne suis pas très regardante (à part quand ça pète un câble). Mais là, je dois dire que les textures, l’eau ou encore les expressions sont extraordinaires.

Après, ce qui m’a gêné et qui se rattrape vite f à la fin, même si ça m’a laissé un goût dans la bouche est l’idolâtrie envers quelqu’un qui abandonne son foyer. Et par parallélisme, l’accentuation de la haine. On fait passer une femme qui a galéré toute sa vie, qui a renoncé à sa passion pour une mégère dur et violente. Alors que l’homme qui est parti est le gentil de l’histoire.

Je comprends parfaitement que l’on quitte tout pour vivre sa passion et je comprends la haine que cela engendre en face mais cela peut renforcer le côté « homme égoïste », « femme soumise aux devoirs », « homme artiste suivant son cœur », « femme froide et dure ».

La fin atténue ce sentiment même si cela peut être une sorte de « ça va, on pardonne aux artistes de se casser et de laisser tout en plan« . Si c’est pour l’art, on pardonne. C’est comme avoir une excuse liée au travail pour être en retard ou rentrer tard, ça passe mais si c’était pour faire mumusse, ça passe plus. Si l’homme était parti pour quelqu’un d’autre ou simplement parce que cela lui plaisait plus la vie de famille, on pardonnerait moins facilement. Attention, le contexte ne fait pas tout. Les conséquences sont les mêmes.

L’autre point problématique est les chansons en anglais pour un film sur la culture mexicaine. Ça m’a choqué direct. Surtout qu’ils les ont chanté en espagnol, sur la bande originale. On ne peut pas rendre hommage à une culture et nier la langue au passage.

Après le film reste drôle et touchant comme Pixar sait le faire. Le chien Dante est trop cool (qui est en fait un psychopompe dont je parle dans ma vidéo sur les chiens #autoPromo). Le personnage d’Hector (Gaël Garcia Bernal) est cool (malgré tout ce que j’ai dit plus haut). Imelda (Alanna Ubach) aussi, on sent bien que sa dureté n’est là que pour protéger sa fille et sa vie.

C’est un bon film même s’il utilise des clichés. On rit, on éprouve et puis c’est magnifique. À voir malgré tout si vous aimez Pixar.

Portez-vous bien !

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