L'ombre de Staline • Sweetberry

Bonjour mes petits blocs de l’URSS ! Aujourd’hui, on va parler de l’Ombre de Staline, un film de Agnieszka Holland. Je ne savais pas trop de quoi le film allait parler, à part d’une enquête, et je n’ai pas été déçue ! Attention, c’est violent !

Gareth Jones (James Norton) est un ex employé diplomatique qui se reconverti en journaliste pour tenter d’interviewer Staline. Alors il n’est pas à son coup d’essai puisqu’il avait déjà interviewé Hitler. Le hic c’est que l’URSS n’est pas la charmante société qu’il voit depuis l’Angleterre et il s’embarque dans un monde très sombre.

Je ne m’attendais pas du tout à ce qui se passe dans ce film. Je savais que l’URSS à l’époque de Staline, c’était pas la joie mais jusque-là ? Nop ! Et j’ai trouvé ça vraiment bien de reparler de ce qui s’est passé là-bas pour la population d’Ukraine.

On parle souvent du bloc comme un bloc justement mais c’est quasiment sûr que tous les gens se trouvant dans le bloc n’étaient pas traités de la même manière. Et bien sûr, le gouvernement et les autorités cherchaient à tout prix à museler les informations qui pouvaient sortir pour garder intact l’image du pays.

Ce film permet donc de mettre en lumière à la fois cet aspect mais aussi le combat, presque involontaire, de cet homme qui a bravé à la fois sa hiérarchie, les autorités russes mais aussi sa conscience pour que la vérité sorte. Malgré tous ses efforts, la vie n’est pas toujours juste et les pourris le sont restés et ont fini leur jour tranquillement.

Je l’ai vu il y a plusieurs semaines et comme je n’ai pas eu le temps d’écrire cette critique rapidement, j’ai oublié les aspects techniques. Mais je me souviens que la photographie est très belle. Notamment un plan en quasi noir et blanc sauf la couleur d’une orange qui ressort pour nous montrer la richesse d’un tel fruit dans les conditions du plan.

Un film très intéressant, politique et assez dur pour certains passages. À voir si les récits romancés et historiques vous intéressent !

Portez-vous bien !