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Au revoir là-haut

Bonjour mes petits paons ! Aujourd’hui, on s’envole pour Au revoir là-haut, le dernier film d’Albert Dupontel. Depuis que j’ai vu la bande-annonce, je n’avais qu’une seule envie : le voir.

Albert Maillart (Albert Dupontel) et Édouard Péricourt (Nahuel Perez Biscayart) sont deux soldats pendant la 1e guerre mondiale. Sous les ordres d’un lieutenant fou (Laurent Lafitte), ils sont envoyés sur le front. Albert manque de mourir enseveli mais Édouard le sauve, se faisant, il est défiguré. Après quelque temps, Albert aide Édouard à disparaître des registres car il ne veut pas revenir chez lui. S’en suit alors leurs vies mouvementées pour survivre.

Tiré du roman éponyme de Pierre Lemaitre, Au revoir là-haut nous livre une excellent épopée mêlant intrigue, politique et émotions dans la France des années 20. Bien sur, la relation entre Édouard et son père m’a touché mais aussi toutes ses relations qui sont magnifiquement interprétées. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et j’en redemande.

Les acteurs sont tous géniaux. L’expressivité de Nahuel Perez Biscayart, qui passe le film entier sous des masques et qui transpire les sentiments. Les masques font partie intégrante du film. Ils sont d’une beauté, celui du lion particulièrement. Quand tous les autres personnages portent leurs masques sociaux, Édouard porte sa vie et ses sentiments au jour. Niels Arestrup est incroyable dans ce rôle de patriarche qui jamais ne brise ce masque et qui pourtant m’arrache les larmes à la fin. Laurent Lafitte est un très beau salaud, perfide sans concession. Peut-être le seul qui ne se cache pas. La jeune fille (Héloïse Balster) est formidable aussi ! Traductrice et comprenant Édouard jusqu’au fond de lui-même, elle est son lien avec les autres. Elle l’accepte entièrement, avec une mâchoire en moins.

La musique, les décors, la lumière, les cadres, les costumes, tout est beau. Les scènes de guerre sont teintées de bleus comme sur les vieilles cartes postales.

En vrai, le film est si bien et je suis encore plongée dedans que je ne sais pas quoi écrire. L’histoire que j’ai donné est 1% de ce que l’on va voir. Tout est mélangé, tout est mêlé, ce film ne se raconte pas, il se voit. Alors j’ai dû mal à en parler. Surtout que le cinéma d’Albert Dupontel me touche. Je me souviens de cette jaquette de VHS de Bernie, attendant d’avoir l’âge pour pouvoir voir le film. Et depuis, d’attendre chaque film comme une bouffée d’air frais dans le paysage cinématographique français.

Donc voilà, je ne serais que trop vous recommandez ce film, ainsi que les autres du même réalisateur (et même ces films en tant qu’acteur).

Portez-vous bien !

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