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Champions

Bonjour mes petits ballons de basket ! Aujourd’hui, direction l’Espagne pour Champions de Javier Fesser. J’aimerai parler des représentations au cinéma et ce film entre parfaitement dans mes recherches, et fera surement parti du corpus de films sur le handicap physique.

Marco, un valide, est entraîneur de basket pour les meilleurs. Sauf qu’il est prétentieux et la vie va le rappeler à l’ordre. Il va donc devoir faire 90 jours de service civiques. Il est alors envoyé pour entraîner une équipe de personnes avec un handicap. Il va alors découvrir des personnes et mettre à mal tous les clichés qu’il avait sur elleux.

Champions de Javier FesserC’est un film qui arrive à renverser la normalité et la « déficience ». C’est Marco, l’homme valide, qui est déficient : il lui manque un nombre incalculable de fonctions morales. Les personnes avec un « handicap » sont tou·te·s trop cools et surtout iels sont montré·es sans esprit de pitié. Iels vivent leurs vies comme tout le monde et ça fait du bien de le voir, de le rappeler.

Marco, et les quelques personnes qui riaient dans la salle, sont bien cons lorsque le personnage dont j’ai oublié le nom mais qui s’occupe du centre sportif leur explique la vie de ces gens, qui sont comme tout le monde. Iels ont des emplois, des vies, des ami·es et des passions. Et chaque chose que l’on nomme « étrange » n’est qu’une perception toute faite. Le meilleur exemple est lorsque qu’un des personnages observe les avions et connait parfaitement leur trajectoire et leur horaire à tel moment dans le ciel. Et on compare cette passion à celle de ornithologie. Observer les oiseaux, c’est ok mais pas celle des avions ?

L’autre point que j’ai aimé est que les acteur·trices n’ont pas été joué par des valides. Enfin ! Cela va peut-être montré qu’il est possible de faire un excellent film avec n’importe quel être humain et qu’il faudrait peut-être arrêté d’écarter une frange de la population pour des a priori. Et je cite le réalisateur :

« Mais en aucun cas cela n’a été plus compliqué en raison de leur handicap. Au contraire. Cela a été un avantage de voir leur enthousiasme à sentir que c’était « leur film ». »

Bref, j’ai ri, j’ai pleuré, j’ai adoré découvrir qui iel était et leur façon de penser. Car, cette différence fait beaucoup réfléchir à la politesse, aux sens des mots et à tout ce qui acquis mais qui n’est pas forcément « logique » pour tou·te·s. J’ai adoré ce film, j’avais peur qu’il soit mal écrit, mais il est vraiment super. On passe des clichés de Marco à la réalité de personnes qui vivent. La « déficience » n’a aucune raison d’être appelé ainsi et il y a une très belle réplique à un moment à ce sujet.

Tous les personnages sont attachants. Je n’ai pas vu le temps passé en leur compagnie et je crois que je n’avais pas envie de les quitter.

Bref, je le répète, ce n’est pas un film sur les personnes avec un handicap mais bien un film sur une équipe de basket qui va se surpasser pour arriver en finale d’un championnat. A voir !

Portez-vous bien !

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