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Trois visages

Bonjour mes petits saltimbanques ! Aujourd’hui, allons en Iran pour Trois visages, le nouveau Jafar Pahani. On est parti pour une critique très courte !

Une jeune fille (Marziyeh Rezaei) en détresse morale envoie une vidéo où elle veut se suicider à Behnaz Jafar, une actrice connue. Celle-ci et Pahani vont à la rencontre de cette jeune femme et de son village.

Après la vie mouvementée de Téhéran, voici les histoires d’un tout petit village des montagnes. Les ragots, les alliances, l’honneur, les règles, sont les maîtres-mots de ces lieux.

Comme Pahani et Jafar ne sont pas coutumiers des lieux, on découvre avec elleux. On découvre surtout que cela signifie pour une jeune femme éprise de cinéma de vivre là où l’instruction et les arts sont vus comme des choses futiles. On découvre aussi les coutumes locales, pour le meilleur et le pire. On découvre aussi l’hospitalité et les manières de ces gens qui vivent au gré du temps et de Dieu.

Comme pour Taxi Téhéran, le film est lent et mouvementé à la fois. Tout est filmé en plan-séquence ou presque. On suit l’intrigue presque en même temps que les personnages. En plus, comme iels utilisent leurs vrais noms et prénoms, et leurs vrais métiers, on ne sait plus où est la vérité de la fiction.

Un film qui ne plaira pas à tou-te-s. Il faut aimer le genre et le style.

Portez-vous bien !

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