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A dark, dark man

Bonjour mes petites voitures qui ne roulent plus ! Aujourd’hui, allons voir du côté du Kazakhstan pour A dark, dark man de Adilkhan Yerzhanov. Je n’avais bien sûr jamais vu de film kazakh !

Bekzat (Daniar Alshinov) est un policer corrompu dans un monde cassé. Il doit résoudre une enquête qui a été un peu… écrite à l’avance. Sauf qu’une journaliste, Ariana (Dinara Baktybaeva), vient mettre son grain de sel dans son monde corrompu.

A dark, dark man de Adilkhan Yerzhanov

Nous avons affaire à un film qui semble se moquer de son pays. Je ne connais pas l’origine ou la volonté derrière ce film mais on peut y trouver beaucoup d’ironie. Par exemple, sa voiture de fonction tombe en panne. Le pays qui l’emploi ne semble pas pouvoir lui fournir du matériel adéquat.

Ce qui pourrait expliquer sa corromption. Dans ce film, la corromption n’est pas du tout cachée, elle est même montrée au grand jour et ce n’est presque plus un secret. Et sa corromption ne s’arrête pas à recevoir de l’argent et fermer les yeux sur des agissements mais bien à agir lui-même pour le compte de mafieux locaux. La journaliste le menace de révéler ses casseroles mais on sent qu’elles sont connues de tout le monde.

C’est un film assez lent. J’ai beaucoup aimé le son. On est plongé dans les sons de ce pays. Les musiques sont très chouettes. Elles sont étonnement électroniques et utilisent des sons planants, très atmosphériques. Les plans sont longs, les actions sont longues et posées. Le film transpose dans cette lenteur la vitesse de ce pays.

Souvent dans les films où les flics sont corrompus, on a une rédemption à la fin. Je vous laisse découvrir si ce film suit cet archétype !

Pour conclure, effectivement, ce n’est pas un film grand public. Il faut aimer les films lents et aimer découvrir les autres cultures ou autre point de vue sur la vie.

Portez-vous bien !

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