Bonjour mes petites vapeurs ! Aujourd’hui, on va aller voir du côté de Stephen King. Après La Tour sombre, qui n’est pas la meilleure œuvre adaptée de lui, on va aller voir la suite de Shining avec Doctor Sleep de Mike Flanagan. Je n’avais pas prévu d’aller le voir bizarrement sauf pour Rebecca Ferguson. Mais je crois qu’un tweet m’a donné l’impulsion et me voilà à en parler.
Danny Torrance (Ewan MacGregor) a bien grandi. Il est passé par une sale période d’alcoolisme pour suivre les traces de son père (symboliquement) mais surtout pour faire taire les fantômes de l’overlook. Dans le monde, il existe des êtres qui se nourrissent du Shining. Ces êtres sont à la poursuite de leur pitance et la jeune Abra Stone (Kyliegh Curran) semble être leur proie du jour.
Eh bien, à part le début qui m’a mis mal à l’aise, sûrement à cause des acteur·trices qui devaient imiter les acteur·trices de Shining, je suis agréablement surprise par plein de détail sur cet univers !
J’aime le coup du Shining mais aussi de leur pendant, ces êtres vides et cupides. Et ils sont hyper bien traités dans ce film ! Ce sont de chouettes antagonistes ! Surtout Rebecca Ferguson qui est d’une beauté et d’une sensualité à tomber. Bon dieu, qu’elle est attirante ! C’est même dit dans le film au cas où. Mais surtout son personnage est hyper cool !
Cool car même si c’est une antagoniste, plutôt badass, elle souffre. Abra lui met la misère. Mais on reparlera d’Abra. J’ai eu de l’empathie pour elle et les siens même si bon dieu, leurs crimes sont ignobles et on nous épargne pas !
Tiens continuons un peu dans les antagonistes qui sont beaucoup au final, même si seulement 4 seront clairement mis en valeur. Il y a Papa Skunk (Carel Struycken) et la vipère, Andy (Emily Alyn Lind). Mais surtout il y a le trackeur, Crow Daddy, joué par Zahn McClarnon. Alala que j’aime cet acteur qui est sous-côté et sous utilisé dans les productions.
Effectivement, Stephen King a l’air d’avoir évolué dans sa manière de traiter les enfants et ils en prennent pour leur grade ! Je trouve ça cool. Oui, les enfants pour moi ne sont pas qu’innoncent et on peut y toucher (dans une fiction, pas dans la vraie vie), même si ça reste terriblement affreux.
Et donc le film ose ! Il ose montrer la violence sur un enfant. C’est la 2e fois que je suis agréablement choquée par la prise de risque de films américains sur le sujet. Ça chapitre 1 et celui-ci. Peut-être que Stephen King donne le droit de faire du mal aux mioches ?
Autre chose que j’ai adoré est, bien sûr, le rôle de passeur de Dan. Il est, comme le chat, symbole du passeur aussi et du médium, un passeur, quelqu’un qui aide l’autre à mourir. Je ne m’attendais pas à ce que le titre fasse référence à ça. Maintenant, je vais peut-être éviter de faire des blagues sur le « doctor zlip ». Bref ! Encore un film qui parle de la mort mais aussi de l’agonie avec une belle référence à ces chats capable de sentir quand l’heure est venue.
Maintenant parlons d’Abra. Je n’ai rien à dire sur la prestation de Kyliegh Curran, qui est vraiment bonne ! J’espère la revoir bientôt dans un autre rôle. Après, j’ai trouvé son personnage très psychopathique. Même l’antagoniste lui fait remarquer. Abra est très violente en fin de compte. Je n’aime pas trop les « gentils » qui sous prétexte qu’ils sont censés être les « gentils » soient aussi violents. Pour moi, elle manque clairement d’empathie. Mais c’est parce que j’ai un peu trop d’empathie que je remarque ceci.
Autre point intéressant est la musique. La musique fout une ambiance très étrange même à des instants où il ne faudrait pas. C’est très étrange comme choix. Mais le coup des battements de cœur fonctionne toujours aussi bien pour maintenir l’intérêt. Après, je me demande si ça ne cache des petites lacunes en terme d’écriture par moment, ou de longueur. Mais il faudrait que je le revois pour savoir.
Il y a des « essais » de mise en scène qui sont plus ou moins réussis. Je pense notamment à ce double travelling dans la chambre pour nous cacher ce qu’écrit Dan mais j’ai pas compris l’utilité. On s’en doute à ce moment-là de ce qu’il écrit. Par contre, les plongées dans les transes, ça c’était bien cool !
Et dernière interrogation qui va concerner le livre et Stephen King. S’il a détesté Shining, pourquoi tout suit les choix de Kubrick ? Est-ce que dans le livre, c’est aussi la version froide de l’Overlook et du labyrinthe ? Ou là aussi, ya des adaptations ? Si quelqu’un sait, dites-moi !
Bref, un film qui m’a plus surprise que ce que j’attendais !
Et puis, Rebecca Ferguson.
Portez-vous bien !
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