Gone Girl

Oh my g… Quel film !

D’intro, je commence à m’emballer. La bande annonce m’avait frappé mais le film en lui-même est magnifiquement fait et prenant. J’en ai même oublié d’engueuler mon voisin qui allumait son portable toutes les dix minutes, c’est pour dire. C’est parti pour Gone Girl de David Fincher :

Le jour de leur 5e anniversaire de mariage, Amy (Rosamund Pike), la femme de Nick Dunne (Ben Affleck), disparaît brutalement. Son mari décide de prévenir la police mais plus l’enquête avance plus les soupçons pèsent sur lui. Son jeu ambigu et son manque d’empathie vont faire de lui le coupable idéal mais est-ce aussi simple que ça ?

Bon dieu que ce film est prenant ! Au départ, on pense déjà connaitre la fin mais elle est tellement dingue, jusqu’au bout on est tiré dans tous les sens, on est piégé. Le film se découpe en trois parties. La première est alternée de flash-back extrêmement bien placé : élément du décor, partie du journal intime, propos des personnages. La deuxième et la troisième revient à un modèle classique mais tout aussi voire même plus tenante puisque là commence le film. Ah ah ! Je suis tenue par le secret du spoil. Mais je vous jure que c’est assez dur de penser à la résolution finale, ou vous avez lu le livre de Gillian Flynn Les apparences (je ne l’ai pas lu, le film est son adaptation).

Je vais commencer par la musique parce que la musique est juste par-faite. Faites en collaboration avec Trent Reznor (Nine Inch nails), elle a un peu côté malveillant voire malsaine. Comme pour Prisoners, elle est un fond qu’on oublie facilement puis d’un coup, au même moment où l’action est à son comble ou les émotions sont à leur paroxysme (mot compte triple), la musique vous prend à la tête et vous enfonce comme les personnages dans la boucle infini de la duperie. Elle est si bien fondue avec l’image qu’on ne la remarque pas tout de suite et elle augmente les sentiments d’insécurité, d’urgence et de malaise.

[spotify play= »spotify:album:3RP0tRQ51HVC57O8q9jCw2″ size= »300″ sizetype= »width »]

Pour ce qui est des images, pas de commentaires particuliers. Les enchaînements sont par contre très bien faits et on ne se perd jamais dans la chronologie. Les acteurs jouent pas mal, Ben Affleck a été repéré et choisit pour le rôle grâce à son sourire gêné et donc un peu dérangant. Petit big up à Carrie Coon qui est dans The Leftovers et qui m’a fait bien plaisir d’être là. Rosamund est particulièrement étonnante, pour moi c’est elle qui porte le film.

Le sourire dérangeant dirigé par David Fincher

« C’est ça le mariage ! ». Je crois que si vous n’avez aucune confiance dans le mariage, ce film est là pour vous en dégoûter d’avantage. Sinon c’est un super thriller, haletant jusqu’à la fin. Les personnages font de nous une balle de ping pong. Jeu, set et match. Allez le voir !

Portez-vous bien !

Add a Comment

You must be logged in to post a comment