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Ready Player one

Bonjour mes petits bits ! Aujourd’hui, allons dans les mondes virtuels de Ready Player One de Steven Spielberg. Encore lui. Adapté d’un livre que je n’ai pas lu mais qui est bourré de référence aux années 80, comme s’ils n’existaient que ces années-là, j’avais peur de l’overdose. Comme dans The Stranger Thing. Plongeons !

Wade Watts (Tye Sheridan) est un ado qui vit dans la misère des Piles, un quartier pauvre d’Oklahoma City. Il joue, comme tout le monde, dans le monde d’Oasis, une foule de mondes virtuels crée par Mark Rylance, un programmateur de génie. Rylance étant mort, il a organisé un concours pour léguer ce patrimoine. Il faut retrouver 3 clés cachées dans Oasis. Wade et ses ami-es participent à ce concours, tout comme IOI, une firme qui ne pense que pas l’argent. Si IOI avait tous les droits sur Oasis, cela deviendrait un lieu commercial et sans âme.

Comme cela vient d’un livre écrit par un homme, cela donne quelques clichés un peu relou. Comme souvent, tout tourne autour du héros, même si on saluera la victoire solitaire de l’intérêt amoureux, Art3mis. Bon, j’exagère, elle est costaud, sait se débrouiller et participe activement à la réussite. Le personnage que j’ai beaucoup aimé est celui de Aech (Lena Waithe). Dans le jeu, un noir baraqué, plutôt skillé et dans la vraie, une noire badass, sensible et positive. C’est dommage que les 2 autres membres de la bande aient été un peu délaissés. On ne sait pas grand chose d’eux.

L’autre cliché est que tout le monde gravite dans un rayon de 20km. Et ça, c’est moyennement plaisible. Ok, il y aurait eu des problèmes pour l’intrigue mais quand même ! Je ne me souviens pas qu’il ait été fait mention que le jeu ne se déroulait qu’aux US ou qu’en Ohio ou mieux que dans cette ville.

On passera aussi sur le vilain méchant. Un peu trop manichéen. Mais, je souligne son dernier regard et son avatar plutôt stylé compte tenu de son cliché. Les autres antagonistes ne sont pas mieux. L’une est presque inutile et l’autre est à la fois cliché et drôle par instant. C’est le side-kick rigolo du méchant, ce qui le rend plus humain que les deux autres.

Bon, parlons sujet qui fâche : les références. Ça passe ! On est pas trop abreuvé, ou plutôt, si, mais le contexte est mieux amené que dans Stranger things. On peut même s’amuser à les compter, j’ai arrêté à la 1e course. Il y a à beaucoup trop. Mais j’aimerai savoir si la Sainte Grenade est une référence à Sacré Graal et si oui, c’était plutôt cool ! Maintenant, il faudra passer les centaines de vidéos sur les easters eggs du film.

Heureusement, Spielberg n’a pas versé dans la facilité du film à musiques et n’en a mis que 3-4, bien choisies et des moments propices. Pour les décors et l’univers, je n’ai pas grand chose à dire. Il a dû faire appel à des gens qui s’y connaissaient. Beaucoup de personnages ioniques du jeu-vidéo y sont. Même si à un moment, on remarque une répétition. Peut-être plus dû aux droits d’auteur qu’à une flemme.

Bref, si cela vous parle, c’est un film divertissant, qui semble hyper long à un moment (2h20, on les sent mais il les fallait).

Portez-vous bien !

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