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The Sisters Brothers

Bonjour mes petites formules chimiques ! Aujourd’hui, repartons dans les contrées américaines et pendant le far-west pour un film franco-américain Les frères Sisters ou The Sisters Brothers. Ayant beaucoup aimé Hostiles sorti plus tôt dans l’année, j’ai un peu comparé même si on n’évoque pas du tout la même chose.

Les frères Sisters (John C. Reilly et Joaquin Phoenix) sont des sortes de mercenaires envoyés par le Commodore pour faire ces sales besognes. Leur mission pour ce film est de suivre un détective (Jake Gyllenhaal) qui suit lui-même un homme (Riz Ahmed) qui aurait volé quelque chose au Commodore. Sauf que, bah c’est pas si simple !
The Sisters Brothers de Jacques Audiard

Ce que j’ai beaucoup aimé, à part les acteurs, est la complexité de l’histoire et des personnages. Le frère Eli est loin de l’archétype du sensible qu’on est habitué à voir et son frère Charlie est loin de l’archétype du gros dur. Même les dénouements sont étonnants et ça en dit long sur l’évolution, plaisante à mon goût des westerns.

Tout comme Hostile, les personnages portent l’histoire qui finalement n’est pas si importante. C’est surtout un moment dans l’histoire d’hommes et de femmes dans un pays à investir.

Ici, les frères semblent archétypaux « grosses brutes » mais ils s’affinent au fur et à mesure. On découvrir Eli un être capable d’avoir de l’empathie pour les femmes et les animaux mais qui peut aussi tuer de sang-froid. Loin donc du sensible pur. Charlie est plus ambiguë, il est brut de fonderie mais à plusieurs moments il retombe comme un enfant. C’est assez touchant à voir, surtout la fin.

Les décors sont vraiment beaux et travaillés. Les touches de modernité que les protagonistes découvrent sont vraiment sympa car cela remet dans le contexte certaines habitudes que l’on a maintenant.

Par contre, j’ai trouvé que certains plans étaient étranges, je n’ai pas compris (quand l’entrée en toile de tente vole) ou une écriture pour une péripéties une peu lourde (aucune araignée ne ferait ça).

On voit moins les deux autres protagonistes : Hermann Warm (nom important) et John Morris. Pour aller avec mon symbolique sur les prénoms et noms, voilà un exemple d’utilisation graphologique intéressante avec le W et le M, des lettres inversées mais identiques. Comme la rencontre de Warm et Morris qui ont beaucoup en commun. Leurs personnages, plus ternes, permet de questionner le comportement des Américains de l’époque et de parler de communautés utopiques.

J’ai bien aimé la musique de la presque fin qui nous guide dans le piège tendu par le scénario. J’ai bien aimé aussi l’alignement de la typo surtout au générique de fin. C’est rare de voir ça.

Voilà, un bon western moderne qui casse les clichés.

Portez-vous bien !

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