The wall

Bonjour mes petites visées ! Aujourd’hui, The Wall. Ce n’est que parce que j’ai lu un article dessus que j’ai décidé d’y aller. Un courte revu pour ce film inattendu.

Allen Isaac (Aaron Taylor-Johnson) et Shane Matthews (John Cena) sont deux soldats américains, encore en Irak alors que la paix a été déclarée. Ils sont envoyés pour neutraliser une zone où plusieurs soldats et ouvriers sont morts. Au début, ils estiment que la menace est partie mais lorsque le sergent Shane est blessé, le risque est revu à la hausse. Isaac en tentant de sauver son collègue se fait lui aussi toucher. S’en suit un huit clos entre lui et le mystérieux sniper.

Ce film aurait pu être un énième film consensuel sur l’armée et la guerre. Que nenni ! Pendant 1h30, on apprend à connaître l’ennemi. En le faisant parler, on obtient des dialogues intéressants sur qui est le terroriste lorsqu’un pays en envahi un autre. Le sniper irakien permet l’autre point de vue. Celui que l’on avait pas dans American Sniper par exemple.

Ce qui est amusant sont les noms des deux américains très empruntés à la Bible : Isaac et Matthieu. Le sacrifié et l’apôtre (j’ai dû aller voir, je suis pas très catholique). Il y a un excellent passage où le sniper fait remarquer à Isaac qu’il nomme le mur derrière lequel il se cache « mon mur » alors que ce mur est le mur écroulé d’une école. Il lui parle alors de l’islam, qu’il se cache dans l’ombre de l’islam. Ce à quoi Isaac répond « non je suis dans l’ombre de la mort », célèbre phrase de la bible. Parallèle intéressant entre deux religions qui s’affrontent, avec leurs idéaux. Malgré tout, Isaac avouera ne pas être croyant et que ce n’est qu’une excuse, tentant de faire avouer la même chose à son adversaire.

Le film ne fait aucun cadeau aux Américains. Bien au contraire. Il rend le conflit et la fin du conflit absurde. Il montre l’autre côté de la morale. Les deux soldats ne sont pas tous roses. Bien sûr que voir un homme agonisé, ce n’est pas plaisant mais les raisons de sniper sont compréhensibles. Je ne lui donne pas raison non plus.

Le film dose bien ses péripéties, si bien que l’on ne s’ennuie pas. La fin est juste, je n’aurai pas aimé autre chose je crois. Le film a poussé assez loin sa description des conditions des snipers, leur jargon et leurs méthodes de tir. L’histoire d’Isaac par contre est très entendu et vu pleins de fois. Il n’y a pas de musiques, je crois bien. Seuls les bruits ambiants sont là pour nous immerger. Les décors et les lumières sont simples et font leur job. Les acteurs sont très convaincants.

Bref, si vous voulez un Stalingrad version Irak épuré et plus nuancé dans la morale, go !

Portez-vous bien !

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